Puisque vous êtes coureur, vous n’êtes pas sans ignorer qu’en ce moment même ont lieu les championnats d’Europe d’athlétisme à Zurich. Si certains, par le simple fait de courir ont le sentiment d’appartenir à cette grande famille de l’athlétisme, pour ma part , j’ai du mal ressentir la chose.
Alors cela vient peut être du fait que je ne fréquente pas les pistes lors de mes entraînements ou alors c’est parceque pour moi la recherche de vouloir sans cesse améliorer son chrono n’est pas un but en soi. Mais finalement, c’est tout bêtement peut être parceque je ne m’identifie tout simplement pas à un athlète.
J’ai beau regarder ces championnats d’athlétisme à la TV, je ne trouve pas que l’image que certains renvoie donne envie de faire partie de cette famille.
Côté pile
Alors certes en voyant la nouvelle campagne de publicité de Asics (sponsor officiel de l’équipe de France), c’est plutôt flatteur. On a effectivement envie d’être comme eux, de tout donner, d’aller au bout et de fièrement décrocher une médaille pour soi et son pays. Et de se dire aussi que, effectivement, il n’y a pas que le sport dans la vie.
Mais la réalité est tout autre sur le terrain.
Côté face
Si en effet, certains vont chercher avec force et courage le meilleur d’eux même pour monter sur la boîte (c’est le nouveau nom du podium sur France 2 !!!) et tout ça avec humilité.
D’autres ont décidé de se la jouer plus provoc. C’est ainsi que certains enlèvent leurs maillots pour se faire photographier en montrant leurs gros muscles. Je me suis demandée en voyant ça quel était l’intérêt recherché (même si c’est pas dégueulasse à voir) à part s’exhiber je vois pas en quoi ça valorise leurs performances. Et d’autres prennent même le loisir de l’enlever avant le passage de la ligne en prenant tranquilou leur temps (résultat: disqualification pour conduite anti-sportive). Pourtant, je le trouve pas si moche moi ce maillot tout bleu 😉 .
Vous me direz c’est comme dans n’importe quel sport ou domaine, il y aura toujours des troubles fêtes qui feront que l’image générale sera « ternie ». En même temps, c’est aussi le plus souvent d’eux qu’on se souvient 10 ans plus tard pour justement leur coup de gueule ou autres dérapages alors qu’on aura oublié la médaille d’or du saut en longueur. Et oui c’est pourtant la triste vérité bien souvent on se remémore plus facilement un scandale qu’une belle victoire.
Alors finalement, image positive ou négative le principal est je crois bien qu’on fasse parler et avec la médiatisation à tout va forcément ça fonctionne bien !!!
Mais moi, je ne suis tjs pas convaincue de faire partie de la grande famille de l’athlétisme, je ne suis au mieux qu’une pièce rapportée et encore par intermittence !!!!
Je préfère jouer les hermines sur les sentiers en montagne et profiter de ma liberté de courir.
« Jouer les hermines »… j’aime bien l’expression!
Moi l’athlé, je m’en bats un peu le steak.
ouais avoue qu’une hermine c’est plus sympa qu’un ermite 😀
oui autant on peut apprécier l’exploit sportif, autant se sentir lié à cette famille très particulière de la gagne à tout prix (j’ai cotoyé dans des centres de formations de sportif haut niveaux, ca fait peur les dégâts psychologiques infligés…), il y a un monde ! bref je regarde aussi cela d’un oeil très détaché :), vive les hermines dans les bois…
pareil je suis de toute façon pas une fanatique dans l’âme (et ça quelque soit le domaine) … alors de la à appartenir à une famille … c’est comme tu dis un autre monde !!!